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Nom, Variantes, Etymologies, Origine.

Le nom actuel de Lodelinsart revêt, dans les documents anciens, les variantes suivantes:

HUDELIN SART: Polyptique des biens de l’ Abbaye de Lobbes , rédigé en 868-869 par les soins de Jean, évêque de Cambrai, sur l’ordre du Roi Lothaire II.

ODUM SART: Chartre de Notger en 980.

L’ UDELINSART: Archives de Namur XIIème siècle.

LOUDENISART: Archives de Namur XIIIème siècle.

LODELENSART: Archives de Namur XIVème siècle.

LODELINSART: en 1418

Après cette forme actuelle du nom, nous avons encore rencontré :

SART LODELIN: Dans un accord passé en avril 1508 entre Jean SACRE de SART LODELIN et frère Nicole-Jean MOUILLIART, procureur de l’abbaye de Soleilmont ( Chartrier de l’abbaye ).

LODELAINSART: Acte de la haute cour de justice de Lodelinsart en date du 4 octobre 1687.

SART: Relation espagnole du siège de la forteresse de Charleroi par Don Juan de Castillo ( 1693 ).

LE SART: Carte pour l’investissement de Charleroi dressé pour le siège de cette place en 1693. ( Carte du Chevalier de Beaurain, géographe ordinaire du Roy ).

LODELINSAERT: Nobiliaire des Pays Bas, 2ème partie, p389.

LANDELINSAERT: Livre cencier de Soleilmont, 1786-1795.

Chotin, Lodelinsart signifierait bois coupé, défrichement, Essarts de HUDELIN ou HULLIN, changer plus tard en Lodelin.

SARTUM: défrichement en wallon SART en français ESSART en bas latin EXARTUM; fréquent dans la région romane de la Belgique, isolé et en composition. Dans ce dernier cas, l’usage local supprime souvent le premier élément. Exemple LE SART = Lodelinsart.

Ce furent les moines qui essartèrent les premiers l’ Europe couverte de forêts et ce du Vème au Xème siècle. Pus tard , leur courage se communiqua au peuple. les SARTS sont donc des conquêtes sur les bois. Partout où se trouve ce nom de SART, là était anciennement un bois, une bruyère.

L’origine de Lodelinsart, comme celle de la plupart des autres communes, ne saurait, faute de documents, être positivement déterminées. Une hache en silex trouvée près de la machine du Fayat par feu Monsieur François Dupret laisse supposer que ce village a pu être fréquenté si pas habité à l’ âge de pierre ( début 3,3 millions d’années pour s’achever entre 3000 et 2000 avant Jésus Christ.